Newsletter n°1 19.02.2024

cher.e.s tous.tes

vous faîtes partie des personnes qui ont glissé leur adresse mail dans feu ma boîte à lettre d’instagram, avant que je quitte le méta-monde

j’espère que vous allez bien

en ces temps

où tout est friable

où il faut secouer la tête et se laver les oreilles pour retrouver de la cohérence et de la logique entre les mots et les choses

dans cette période de rodéo émotionnel planétaire

j’espère

que vous trouvez un point d’équilibre

que vous tricotez avec d’autres des discussions d’où émerge du sens, une forme de vérité

que vous trouvez de la force et de la joie auprès de vos ami.e.s et/ou de votre famille

que vous débusquez des espaces de puissance à partager, à irradier

voilà deux semaines que je n’ai plus accès à Instagram

les premiers jours ont été très libérateurs

en temps

et en charge mentale : comme si je n’avais plus à me préoccuper de mon existence dans cet espace-là

puis je dois l’avouer, au bout d’une dizaine de jours, j’ai quand même eu la sensation d’être loin d’un continent

j’ai été parfois saisie d’une sensation de nostalgie

d’un état de manque

et aussi d’une certaine forme de honte de traverser ces sentiments

au final ce qui se dessine

ce n’est pas tant le manque de ne plus exister dans cet endroit

mais l’étrangeté d’être coupée d’une forme de réseau-repère qui venait baliser la toile de mes désirs et des mes intérêts sans que j’aie à fournir le moindre effort d’exploration puisque l’algorithme travaillait pour moi

(il me faut de nouveau fouiller, de façon consciente, quel.le.s artistes, quelles couleurs, quelle musique, quels paysages, quelles villes, quelles personnes réinscrire dans ma galaxie

c’est forcément moins fourmillant que sur Instagram

et ça demande aussi de s’y pencher)

depuis quelques jours le mal du pays-méta s’est dissipé

je crois que comme toute forme d’addiction

il y a une phase de sevrage et que je la traverse actuellement

je vous dirai la suite à la prochaine lettre

°        °       °

en ce qui concerne mes pérégrinations

je voulais vous informer que je jouerai les 26, 27 et 28 Février à 20h, à Strasbourg, à La Pokop

il s’agit d’un spectacle créé en 2 semaines et demi avec 7 artistes de disciplines différentes autour de la thématique de la peur

ça s’appelle « JE N’AI PAS PEUR DES CORBEAUX »

et c’est orchestré par Geoffrey Rouge-Carrassat

toutes les infos sont ici : https://lapokop.fr/agenda/je-nai-pas-peur-des-corbeaux

dans ce spectacle, j’ai composé de la musique et quelques chansons que je performe sur scène

dans quelques temps, je posterai toute cette matière sonore sur mon soundcloud

je vous ferai signe

je n’ai pas peur des corbeaux (crédit photo Teona Goreci )

dans un autre temps

je jouerai les 24, 25 et 26 Avril à 19h, à Paris, au Théâtre du Chariot

« PARLER COMME TOI »

c’est un spectacle créé avec Jean Galmiche et Alexandre du Closel, musiciens, compositeurs et performeurs

à partir d’une sélection de textes bruts issus du recueil « Et pourquoi moi je dois parler comme toi »  ( c’est Anouk Grinberg qui a rassemblé ces écrits bruts et surréalistes au sein de ce recueil )

de la composition d’un choeur pour voix de femmes

et d’une composition électroacoustique

une forme poétique et musicale est née

j’y chante parfois et porte les textes bruts ou autres poèmes surréalistes

avec Alexandre du Closel, Jean Galmiche et Antoine Gautier

j’espère que vous pourrez être présent.e.s à l’une ou l’autre de ces représentations

/ au milieu de tout ça,

je travaille à l’écriture d’un spectacle musical

dans lequel je serai accompagnée d’un musicien (en avant-première, je peux annoncer qu’il s’agit de Jean Galmiche)

pour l’instant ça s’appelle Aube et c’est une sorte de concert-conte

un conte-certo ? /

la suite à ma prochaine lettre

prenez bien soin de vous

chloé

ps : si vous ne souhaitez plus recevoir ces lettres, dîtes-le moi dans un petit mail